Journal de Bord #82

Bonjour à toutes et à tous,

Dans ce journal de bord, je ne pourrai vous faire l’annonce d’un nouveau Gouvernement du Nouveau Front Populaire, qui soit en capacité de mettre en place un programme de rupture sociale, écologiste, démocratique, qui soit en capacité de rassembler largement, de fédérer et d’apaiser un pays qui en a tant besoin.

Et je le regrette immensément. La situation dans laquelle nous sommes, où aucun bloc n’a la majorité même si nous sommes arrivé-es en tête, est extrêmement complexe : dans tous les pays où ce type de négociations ont lieu – dans les régimes parlementaires, cela prend souvent des semaines, voire des mois.

Depuis le 7 juillet, nous travaillons d’arrache pieds à faire advenir la possibilité d’un autre avenir pour notre pays : un avenir qui replace la dignité de chacun au coeur des politiques, qui prenne soin et protège le vivant et les gens, qui rémunère le travail, qui réinvestit dans les services publics, l’hôpital et l’école, qui répare la fracture territoriale. Pour l’instant, ces discussions n’ont pas abouti, malgré l’immense responsabilité que nous savons toutes et tous avoir. Marine Tondelier, la Secrétaire Nationale des Écologistes, en parlait ce matin aux 4VSophie Binet, Secrétaire de la CGT, l’a également exprimé ce jour.

Je sais que pour beaucoup d’entre vous, cela inquiète. Que vous pouvez être en colère, déçus. Je partage votre colère, vos espoirs que tout puisse encore changer. Nous y mettons toute notre énergie, sachez le. J’espère de tout mon coeur, que dès la semaine prochaine, j’aurai de grandes nouvelles pour la Drôme et plus globalement, pour notre pays, à vous annoncer ou vous commenter.

En attendant, je voulais vous parler de ce qui nous a uni-es le 7 juillet dernier. L’idée Républicaine. Dans ces temps si troublés et si incertains où notre Nation semble si divisée, il est parfois difficile de donner du sens à ce qu’est la République, à ce qui nous est commun.

Parce que nous l’avons toutes et tous perçu ces dernières semaines : la République, elle n’est jamais acquise, c’est une conquête permanente. Notre République, c’est la liberté. La liberté individuelle et collective d’exercer sa souveraineté, la liberté de conscience, la liberté d’expression, la liberté d’information. La liberté, c’est aussi de pouvoir s’émanciper de ce que la société nous assigne, la liberté d’aller et venir, d’avoir accès aux soins, à la culture, à l’instruction, de pouvoir poursuivre ses rêves, qu’on vienne d’un petit village enclavé ou d’un quartier populaire. De pouvoir aimer, de pouvoir voyager, travailler, ou ne pas travailler peu importe, de pouvoir vivre dignement.

Notre République, c’est celle de l’égale dignité de toutes et tous. C’est chérir ce 3e pouvoir, celui de la justice, dont nous devons sacraliser l’indépendance parce que c’est elle qui garantit l’égalité de chacun, que vous soyez puissant ou misérable, devant la loi de la République. Il y a dans notre pays, des enfants qui n’ont pas les mêmes droits que les autres. Il y a, dans notre pays, des citoyens qui peinent à comprendre la promesse Républicaine, celle de Jaurès, de Blum, de Mendès France, parce qu’elle ne s’applique pas partout, et pour tous, de la même manière. Être français, c’est ne jamais oublier ce cap de l’égalité, de tout faire pour que nos petits villages soient revitalisés, que bureaux de poste, centres des impôts, structures d’accès aux droits, aux transports, à la culture, à la santé soient garantis. C’est tout faire pour défendre les services publics, le patrimoine de ceux qui n’en n’ont pas.

Notre République, elle a une histoire. Et cette histoire, elle est profondément sociale : c’est celle de l’Etat Providence, de la redistribution, de la solidarité, de l’accueil inconditionnel, de la paix. On ne conçoit la grandeur de notre République qu’au sort qu’elle réserve aux plus démunis. On n’en conçoit la richesse qu’à l’engagement de millions d’hommes et de femmes, particulièrement là où l’Etat est le moins présent. C’est alors l’accès aux soins de proximité pour toutes et tous : la bataille pour que les françaises et les français qui vivent dans un petit village ne se voient pas retirer deux ans d’espérance de vie juste parce que certains choix politiques ont fermé les hôpitaux de proximité.

Notre République, c’est chacun, chacune d’entre nous. Elle ne se conçoit jamais de manière verticale, par la volonté d’un seul homme. Elle est un commun, que chacun d’entre nous écrit, que vous soyez puissant ou misérable, chaque nouvelle journée, au sein de cette bien vaste communauté qu’est la Nation qu’elle protège. La République n’exclut pas, elle ne réduit pas les humains en son sein : justement, sa grandeur est d’ouvrir, d’émanciper, d’être partagée.

Ce dimanche 14 juillet, c’est ce que nous avons fait, en célébrant la République, et celles et ceux qui, par leur courage et leur détermination à servir le bien commun, la servent et lui donnent corps : les forces de sécurité civile sur nos territoires 🇨🇵

J’étais donc à leurs côtés à Nyons📍 en hommage aux forces de la sécurité civile du SDIS 🚒 , auprès de qui j’ai prononcé un discours. Le matin, j’étais à Buis-les-Baronnies📍 pour célébrer les forces de sécurité civile dont l’engagement est le ciment de notre socle Républicain, qui constitue un service public essentiel de sécurité civile, protecteur de vivant. Je les remercie, ainsi que leurs familles, pour leur engagement et je serai toujours à leurs côtés pour demander plus de moyens financiers et humains, qui manquent souvent.

 

Une semaine à Paris 🏛️

La semaine dernière, c’était la rentrée à l’Assemblée nationale pour cette XVIIème législature de Ve République 🇨🇵 ! Et ça commence par la traditionnelle photo de groupe Écologiste dans la cour d’honneur de l’Assemblée… avant tout un parcours que doivent réaliser tous les député-es nouvellement élu-es : remise de l’écharpe, photos officielles, rendez-vous administratifs et financiers…  Mais aussi les premières réunions de groupe ! Je suis très fière d’avoir retrouvé mes collègues, anciens et nouveaux. Aujourd’hui, c’est officiel, notre groupe change de nom pour devenir le groupe Écologiste et Social et accueille de nouveaux arrivants : nous serons 38 👫

 

Je suis ravie d’être de nouveau votre députée, pour porter à Paris, vos voix et vos doléances de toute notre Drôme. Pour la bataille écologique, la protection du vivant, du pastoralisme, des revenus agricoles, la lutte contre les violences intrafamiliales, le droit à la mobilité et au logement dans nos campagnes, la vie digne, l’accès aux soins et à la culture… vous savez que vous pouvez compter sur moi ! N’hésitez pas à partager le lien pour s’inscrire à mon journal de bord hebdomadaire par e-mail à votre entourage 👉 www.mariepochon.fr/nous-rejoindre et me contacter via marie.pochon@assemblee-nationale.fr.

 

La Drôme en images 📸

Samedi, après un petit-déjeuner à l’Avant Poste à Die📍, puis un banquet avec les élu-es du territoire du Diois à la mairie de Die, nous nous retrouvions nombreuses et nombreux pour le Banquet Républicain à Mirabel-et-Blacons📍 suite à notre si belle campagne dans la Drôme. Ensemble, unis, nous avons gagné, ici. Ensemble, unis, nous pouvons changer la vie ! Notre responsabilité est immense. À Paris, nous nous battons pour bâtir l’alternance et réparer une France bien abîmée. Et nous avons besoin de chacune, chacun d’entre vous. Très vite, je reviendrai vers vous pour vous proposer des manières d’agir ici, sur le terrain !

Ce weekend je suis aussi devenue chevalière du Tilleul 🌳 Un grand merci à Jean-Pierre Buix, maire honoraire de Buis-les-Baronnies📍, de m’avoir intronisée et de m’avoir permis de rejoindre cette Confrérie emblématique des Baronnies provençales. Je continuerai à défendre cette culture ancestrale dans le cadre de mon mandat ! 🙏

 

 

L’agenda de la semaine qui vient 🗓️

Après avoir passé une grande partie de la semaine à Paris pour élire le ou la président-e de l’Assemblée nationale ce jeudi ainsi que les présidents des différentes commissions, je serai de retour samedi après-midi dans la Drôme. Dimanche 21 juillet, je serai à la cérémonie de commémoration du 80ème anniversaire des combats du Vercors à Vassieux-en-Vercors et à la cérémonie commémorative du 21 juillet 1944 à Aouste-sur-Sye, Saillans et Espenel. Je serai aussi de passage à la fête du Picodon à Saoû.

Pour le moment, l’agenda de la semaine à partir du 22 juillet est encore bien incertain. Je serai en tout cas présente aux cérémonies de commémoration des 80 ans de la Résistance partout sur le territoire, à vos côtés. Par la suite, mon équipe et moi-même prendrons sans doute quelques congés : mais on vous raconte tout la semaine prochaine !

 

Au plaisir de vous (re)voir toutes et tous.

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