Journal de Bord #100

Bonjour à toutes et à tous,

La crise politique dans laquelle le chef de l’État a plongé le pays en juin dernier est peu fertile en espoirs. 80 ans après la Libération et la courageuse Résistance, je mesure notre responsabilité à nous attacher à être utiles, à bâtir le dialogue et l’apaisement, au renforcement de notre communauté nationale, à la fierté de ce qui nous lie, à la protection de notre État de droit, du Parlement, de la République. Des crises les plus graves, notre pays, fier et uni, a toujours su se relever. A Mayotte, où nos compatriotes souffrent d’une des crises climatiques les plus graves que nous ayions connu.  Ici dans la Drôme, nous y avons fait honneur pendant toute notre histoire, tant nous sommes attaché-es à vivre et faire vivre ce qui nous lie, ensemble, sur ce si beau territoire.

Depuis 2 ans que je suis élue, je suis la seule parlementaire à envoyer chaque semaine directement par e-mail un résumé de mon mandat pour vous, au travers de ce 100e journal de bord que vous êtes en train de lire. C’est un exercice de transparence et de rendre compte essentiel à l’heure de la fragilisation de la confiance en la politique, mais au-delà : je voulais que les inspirantes rencontres que je fais, que les bouleversements institutionnels que nous vivons, tout cela, nous puissions le vivre ensemble. Un mandat n’est jamais un exercice solitaire à mon sens : il n’est utile que s’il est partagé.

À l’occasion de mon 100ème journal de bord, et dans ce moment d’incertitude institutionnel, je vous propose un Grand Concours sous le signe de l’espoir, ouvert à tou-tes les abonné-es du journal de bord ☀️ Les conditions du concours : 

• être inscrit à mon journal de bord
• Remplir ce formulaire avant le 12 janvier minuit en nous envoyant une photo que vous avez prise, idéalement dans la Drôme 🥰, et qui pour vous représente l’espoir.

Mon équipe et moi-même déterminerons, sur la base des photos reçues, un ou une grand-e gagnant-e du concours, qui remportera un voyage à l’Assemblée Nationale pour deux personnes avec une visite et un déjeuner avec moi au restaurant de l’Assemblée. Du 2e au 10e lot, les gagnant-es remporteront un cadeau spécial de l’Assemblée nationale 🇫🇷

Remplissez le formulaire avant le 12 janvier 👉 https://forms.gle/HrmincAJmtSrzpcz6

Les résultats seront annoncés lors de ma cérémonie des voeux le 25 janvier à Bourdeaux à 18h30 (salle des fêtes).

Je saisis l’occasion de ce dernier journal de bord de l’année 2024 pour vous dire le plaisir que j’aurai de vous revoir très bientôt, notamment à l’occasion des nombreuses cérémonies de vœux tout au long du mois de janvier dans toutes les mairies de la 3ème circonscription…et de ma propre cérémonie qui se tiendra le samedi 25 janvier à 18h30 à la salle des fêtes de Bourdeaux📍, dont vous pouvez déjà noter la date dans votre agenda !

Également, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année. Qu’elles soient reposantes et chaleureuses, qu’elles soient emplies d’espoir, qu’elles vous donnent l’occasion, à vous et vos proches, de renouer avec l’essentiel. Mon équipe et moi-même nous accordons une pause jusqu’au 6 janvier. En attendant, retour sur cette dernière semaine d’action à votre service de 2024 ⬇️

Le combat de la semaine : quelles solutions face aux crises des mondes agricoles ? 👩‍🌾

Avec Rémy Léger, fondateur de la SCOP de la Ferme des Volonteux, et Pierre-Antoine Landel, des Écologistes, nous échangions lundi dernier sur les crises, sanitaires, économiques, climatiques, qui semblent s’accumuler sur les fermes de France dont on attend autant qu’elles soit ultra-compétitives dans la course aux prix bas, que d’être saine et durable. On demande désormais à 1% de la population active de nourrir 68 millions de personnes, en plus de prendre soin de 52% de la surface du territoire national !

L’urgence est à faire cesser ce plan social silencieux dans nos campagnes, qui voit disparaître peu à peu les paysans au profit de logiques d’agrandissement et de concentration, en réinstallant massivement de nouveaux agriculteurs, en les protégeant face aux concurrences déloyales, en leur garantissant des prix rémunérateurs, en les accompagnant pour de vrai dans la transition agro-écologique et la diversification des cultures. Changer de braquet, poursuivre une autre politique agricole : rémunératrice, nourricière, qui nous rend fiers. Ça commence sur le terrain, où des fermes comme celle des Volonteux montrent un chemin qu’il est possible de prendre : merci à elles et eux de nous avoir accueilli-es, et d’avoir laissé, le temps d’une soirée, la place au débat sur ces enjeux essentiels pour nos territoires et ceux qui les font vivre ! 👏

Une semaine à Paris 🏛️

Mardi, après la réunion de groupe des Écologistes, le retour sur l’entrevue entre ma présidente de groupe et le nouveau Premier Ministre, et les premières Questions à François Bayrou, en commission des affaires économiques, nous avons auditionné le directeur général de Lactalis. « En 2022, les éleveurs ont perçu 4% de moins sur la vente d’un litre de lait demi-écrémé, au profit de la grande distribution (+188%) et de l’industrie agro-alimentaire (+64%). Sur 20 ans, cette répartition de plus en plus inéquitable de la valeur se vérifie sur l’ensemble des produits laitiers. »

Lactalis a reçu plusieurs millions d’euros d’argent public pour écouler son surplus laitier « dans de bonnes conditions de valorisation”, et c’est pourtant exactement l’argument qu’ils ont utilisé en septembre dernier pour justifier de la réduction drastique de leur collecte de lait dans des centaines de fermes françaises, parmi les plus fragilisées : réduire la part de lait qu’ils n’arrivaient pas à valoriser.

Aussi, cette baisse de 8% annoncée récemment, couplée de la hausse de leurs importations, laisse à penser qu’ils considèrent les prix contractualisés suite à la loi Egalim permettant de couvrir les coûts de production des éleveurs comme trop élevés. Pourquoi les bénéfices de ce fleuron français ne sont pas utilisés pour maintenir ces collectes et soutenir les producteurs dans leur juste demande de prix dignes rémunérateurs pour leur travail ?

Mercredi, j’assistais également à la Commission du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire, et l’après-midi, aux auditions de la Mission d’Information sur la défense du pastoralisme 🐑

Une semaine dans la Drôme 📸

Lundi, avant de me rendre sur la Ferme des Volonteux, je me rendais à la Fonderie d’Art Barthélémy Art, à Crest📍, où se nichent encore les moules qui ont servi à la fabrication du mobilier liturgique de la rénovation de Notre Dame de Paris ! 🌟 Merci à eux de m’avoir accueillie et fait visiter cette fonderie d’exception, et découvrir ces savoir-faire d’exception qui accompagnent tant d’artistes dans la fabrication de leurs majestueuses oeuvres. Quelle fierté de savoir ce petit bout d’artisanat drômois au coeur de la plus belle des cathédrales du monde !

Jeudi, j’assistais à la restitution du projet de la commune de Montoison📍, suite à un accompagnement par le dispositif Villages d’Avenir, issu du Plan France Ruralités. Création de logements, rénovation de la plaine des sports, le déménagement des services techniques, la réhabilitation de la STEP…La suite de ce projet territorial global dépendra de la capacité collective que nous aurons à soutenir et accompagner la concrétisation de ces projets : et donc les crédits nécessaires à leur mise en oeuvre ! C’est tout l’enjeu du combat contre les coupes budgétaires drastiques aux collectivités que nous menons : pour que demain, ici dans nos villages, nous puissions vivre mieux !

J’intervenais ensuite au bilan de mi-parcours du Plan climat-air-énergie territorial (PCAET) de la communauté de communes du Val de Drôme, à Eurre📍. Aujourd’hui, alors que les dotations pour les collectivités et pour les acteurs de la transition écologique sont en baisse constante, j’y ai réaffirmé la fierté que de voir cette communauté de communes être aussi en avance sur ces sujets de transition et pouvant inspirer tant de territoires, et mon absolu soutien dans leur démarche pour le climat, la biodiversité et le mieux-vivre ! 🌿

L’après-midi, je rencontrais les représentants du Groupement de Défense Sanitaire de la Drôme dans une ferme de Montvendre📍, une organisation d’éleveurs pour tous les éleveurs, visant à prévenir et accompagner au mieux les épidémies et crises sanitaires dans tous les secteurs de l’élevage. FCO8, FCO3, MHE, salmonellose.. les risques sont toujours présents et nos éleveurs les ont âprement subis ces derniers mois. Comme je l’ai toujours fait, je serai du côté de nos éleveurs face à ces crises, aujourd’hui et demain. Merci pour cette rencontre et à vos côtés pour la suite !

Enfin, le soir, j’accompagnais une délégation d’élus locaux menée par les conseillers départementaux Daniel Gilles et Muriel Paret, pour rendre visite au CTA-CODIS de la Drôme à Valence📍, centre opérationnel des sapeurs pompiers professionnels et volontaires du département 👩‍🚒 Merci encore à ces hommes et ces femmes qui nous font tant honneur, à s’engager ainsi pour sauver des vies !

Vendredi, après ma permanence parlementaire à la Mairie de Rémuzat📍, je déjeunais avec les résident-es et les enfants de la commune à la fabuleuse MARPA de Rémuzat. Je dis fabuleuse, car entre les multiples activités, l’appui médical, l’engagement hors normes des salariés, des bénévoles et des élus locaux, cette MARPA est un lieu empli de vie et de joie, ouvert sur son territoire, qui donne tout son sens au bien vieillir. Merci infiniment pour leur accueil ! Je rendais ensuite visite à l’artiste Guillaume Bardet, à Dieulefit📍, qui, dans notre quête des origines du mobilier liturgique de Notre Dame de Paris, a toute sa place : il est tout simplement l’artiste qui les a pensés et dessinés ! Quel bonheur de le rencontrer dans son atelier avec les élues de la commune, et de l’écouter nous narrer l’histoire exceptionnelle d’un artiste Dieulefitois qui, tout d’un coup, réalise l’autel de la plus belle cathédrale du monde ! Merci à lui pour son accueil et ces échanges ! Enfin, avant de rentrer, j’ai rendu visite à l’épicerie associative des habitant-es de la Roche-Saint-Secret-Béconne 📍, qui participent à la vie du village, non seulement grâce au commerce qui permet d’acheter des produits locaux et de qualité mais aussi des biens de première nécessité; mais également de se rencontrer, d’apprendre, d’échanger, grâce à des activités bouillonnantes toute l’année !

Enfin, samedi, après la 24e fête de l’olive piquée de Nyons📍, lors de laquelle nous accueillions 4 nouveaux membres dans la Confrérie des chevaliers de l’olivier 🫒, j’ai (enfin !) visité la dernière scourtinerie du pays : originellement utilisés pour la fabrique de l’huile d’olive à laquelle nous tenons tant dans les Baronnies et la Drôme toute entière, les scourtins servent désormais à la fabrication d’objets de décoration magnifiques. Merci pour cette visite et bravo de continuer, génération après génération, à faire perdurer ce savoir-faire sur notre territoire : c’est une fierté 👏

De nombreux déplacements donc, dont je ne peux vous faire état en photo tout de suite, mais que je communiquerai dans les jours à venir sur tous mes réseaux sociaux : sur instagram, facebook, twitter, linkedin, et le tout nouveau : bluesky !

Les prochaines permanences citoyennes 👫

Voilà le calendrier de mes prochaines permanences parlementaires décentralisées pour le début de l’année 2025 ! Notez les dates et n’hésitez pas à prendre rendez-vous (créneau de 20 minutes) pour que nous nous rencontrions et que je puisse vous accompagner au mieux :

👉 Le vendredi 17 janvier, à Montmeyran📍, de 9h30 à 11h30

👉 Le vendredi 31 janvier, à Buis-les-Baronnies 📍, de 10h30 à 12h30

👉 Le vendredi 7 février, à Crest📍, de 9h30 à 11h30

👉 Le vendredi 14 février, à Nyons📍, de 10h à 12h

👉 Le vendredi 21 février, à La Chapelle-en-Vercors📍, de 10h30 à 12h30

👉 Le jeudi 13 mars, à Saint-Jean-en-Royans📍, de 10h30 à 12h30

👉 Le vendredi 21 mars, à Die📍, de 10h à 12h
Pour prendre rendez-vous, veuillez nous écrire à marie.pochon@assemblee-nationale.fr ou nous appeler au 06 65 82 25 99. J’ai hâte de vous rencontrer !