Bonjour à toutes et à tous,
Je souhaite commencer ce journal de bord par une actualité qui bouscule notre hémicycle et le système de santé de manière générale : puisque nombre de médecins sont actuellement en grève. J’avais eu l’occasion de vous en parler avant la pause parlementaire, la proposition de loi transpartisane sur laquelle je travaille depuis 3 ans visant à lutter contre les déserts médicaux est arrivée dans l’hémicycle pour son examen !
Lors de la première soirée d’examen le 2 avril, notre Assemblée a adopté le principe de régulation de l’installation des médecins libéraux, généralistes comme spécialistes. C’est une mesure claire, courageuse, qui n’est pas coercitive mais vise à mieux répartir l’installation des praticiens sur le territoire. Ce qu’elle dit, c’est simple, c’est cela : la nécessité pour un médecin libéral d’obtenir une autorisation pour s’installer dans les zones dites “sur-dotées”; tout en maintenant la liberté d’installation sur 87% du territoire national considéré comme sous-doté.
Ce lundi 28 avril, de nombreux cabinets médicaux sont restés fermés partout en France, et plusieurs mobilisations ont eu lieu, à l’initiative des organisations de professionnels de santé, pour afficher leur hostilité à l’égard de cette proposition de loi transpartisane visant à lutter contre les déserts médicaux.
Les syndicats de médecins libéraux mettent en avant notamment le fait que le problème vient du manque de nouveaux médecins formés chaque année. Je ne peux que partager le constat et déplorer des années de numerus clausus élitiste qui ont étranglé notre système de santé et freiné tant de jeunes issus des classes moyennes et populaires de rentrer dans des carrières médicales.
Je veux aussi souligner le volontarisme des collectivités qui rivalisent de créativité pour attirer des professionnels de santé sur leur territoire. Des incitations qui n’ont pas pour autant réussi à donner les effets escomptés.
Aujourd’hui il y a donc urgence et nous devons prendre des mesures qui permettront réellement de lutter contre les déserts médicaux maintenant, à minima en luttant contre les inégalités en matière d’offre médicale, qui ne cessent de s’accroître. La densité de médecins généralistes, comme spécialistes, est ainsi très différente selon les départements, avec des départements peu dotés, comme l’Eure (79 médecins généralistes pour 100.000 habitants), l’Eure-et-Loir(71,2 pour 100.000 habitants); tandis que les départements abritant les grandes villes de France, ainsi que ceux situés sur les littoraux ou aux frontières, présentent les plus fortes densités : Paris(169,7), les Hautes-Alpes (242,5) ou encore le Rhône (143,2).
Avec le vieillissement de la population et l’explosion des maladies chroniques, nous n’avons pas le temps de repousser encore à 10 ou 15 ans l’amélioration de la prise en charge de nos concitoyens.
Dans nos campagnes, dans nos quartiers populaires, les déserts médicaux s’étendent, laissant des familles entières sans médecin traitant, sans suivi, sans accès aux soins les plus élémentaires. Dans la Drôme comme ailleurs, nous le vivons chaque jour : trouver un rendez-vous relève parfois du parcours du combattant. Ce n’est pas acceptable. Dans les déserts médicaux, les professionnels de santé se retrouvent seuls à soigner, accompagner et accueillir les patients, font des semaines de 60 voire 70 heures pour permettre de soigner tout le monde.
Il ne s’agit pas de stigmatiser les soignants, bien au contraire : nous voulons construire un modèle solidaire où chacun, où qu’il vive, puisse accéder à un médecin dans des délais raisonnables; et où chaque médecin puisse travailler dans de bonnes conditions, partout dans le pays. C’est une question d’égalité, de dignité, et de justice territoriale.
Il ne s’agit pas non plus de créer de l’inquiétude chez les jeunes médecins ou les étudiant-es en médecine qui ont déjà tant souffert pendant leurs longues années d’études. On a pu entendre que l’on allait forcer ces jeunes à aller s’installer à des centaines de kilomètres de leur famille, ce qui est faux car aujourd’hui 87% du territoire est considéré comme un désert médical.
Au-delà de la proposition de réguler l’installation des médecins sur l’ensemble du territoire, notre proposition transpartisane contient aussi : la suppression de la majoration des consultations pour les patients qui n’ont pas trouvé de médecin traitant ; la création d’une première année de médecine (PASS) dans chaque département ainsi que le rétablissement de la permanence des soins.
Bien évidemment, tant restera à faire par la suite, et les médecins me savent à leurs côtés. Le combat pour une justice réelle de chacune et chacun dans l’accès aux soins n’est donc pas encore terminé. Il se poursuivra le 6 mai prochain à l’Assemblée et je ne manquerai pas de vous tenir informé-es du déroulement des débats.
Le combat de la semaine : Filière cacao, entre défis humains, sociaux et environnementaux
Faut-il arrêter de boire du café ou de manger du chocolat ?
Sans doute faut-il en consommer moins, ou trouver un maximum d’alternatives produites localement. Dans tous les cas, il est urgent de changer la façon dont ils sont produits. Le 17 avril, à l’occasion de la Journée internationale des luttes paysannes, je me trouvais en Côte d’Ivoire avec les équipes de Max Havelaar France, aux côtés des producteurs et productrices engagé-es dans l’agriculture durable et le commerce équitable. Ici, comme ailleurs, derrière chaque tablette de chocolat, il y a une réalité souvent invisible : la pauvreté extrême des cultivateurs, la déforestation massive, et encore aujourd’hui, le travail forcé des enfants.
Quelques chiffres pour comprendre : 5 millions de producteurs produisent 5 millions de tonnes de cacao, dont 75 % en Afrique. Pourtant, le revenu moyen des cacaoculteurs en Afrique de l’Ouest est de seulement 0,78 dollars par jour. Pendant que nous savourons nos desserts, ce sont les grandes multinationales qui captent la valeur : trois entreprises concentrent 60 % du commerce mondial du cacao, cinq autres détiennent la moitié du marché du chocolat.
Le résultat de cette course à la compétitivité sur les prix les plus bas, c’est une immense précarité qui pousse à la déforestation, au recours au travail des enfants, et qui expose tout un écosystème à l’effondrement. La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, a perdu 90 % de son couvert forestier en trente ans !
Pourtant, des solutions existent : garantir un revenu vital aux producteurs, renforcer les coopératives, soutenir la transition agroécologique avec l’agroforesterie, imposer des règles strictes sur la déforestation et le travail forcé, défendre le devoir de vigilance des multinationales aujourd’hui menacé en Europe, soutenir les initiatives de commerce équitable et juste, plutôt que ce modèle qui broie les producteurs et notre planète.
Il faut se rendre compte ! Les deux tiers des personnes qui souffrent de la faim dans le monde aujourd’hui sont des paysans et des paysannes ! Une aberration !
Comme je le rappelais cette semaine sur mes réseaux : changer nos modes de consommation est important, mais cela ne suffit pas. Il faut aussi des changements politiques structurels pour protéger les producteurs du Sud, garantir leur capacité à produire demain et préserver notre environnement.
Merci aux équipes de Max Havelaar France pour leur travail, et que vivent les paysans et paysannes du monde entier !
Une semaine en Côte d’Ivoire
Du 14 au 18 avril, je me suis rendue en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une délégation organisée par la Fondation Max Havelaar, aux côtés d’autres parlementaires et élus locaux français. Ce déplacement a été l’occasion d’échanger sur les enjeux essentiels du commerce équitable, de la rémunération des producteurs agricoles et de la juste répartition de la valeur, notamment dans les filières du cacao et de la banane.
Retour en images sur cette semaine au programme bien chargé !
Mardi 15 avril, à Abidjan📍, nous avons rencontré les équipes de Fairtrade Africa, qui travaille partout sur le continent à l’alternative du juste échange, de l’agriculture durable et rémunératrice pour les producteurs; puis les députés à l’Assemblée Nationale Ivoirienne. Merci à Émile Guirieoulou, Président de la Commission de la Recherche, de la Science, de la Technologie et de l’environnement, Mr Issouf Traoré, Président de la Commission des Affaires Économiques et Financières, et Mr Kouassi Édouard N’Guessan, Rapporteur Général de l’environnement, de nous avoir reçu et d’avoir répondu à toutes nos questions sur les politiques mises en œuvre ici pour promouvoir la juste rémunération des producteurs.Nous avons ensuite déjeuné avec les membres du Réseau ivoirien du Commerce Equitable (RICE).
L’après-midi, j’avais l’honneur de rencontrer le Ministre de l’agriculture Ivoirien, ainsi que les représentants de son cabinet, et du Conseil Café-Cacao pour échanger sur les enjeux de la filière, majeure pour le pays : environ 20% du PIB ivoirien et pays exportateur de 40% du cacao mondial.Nous avons échangé sur la prise en charge des coûts liés à l’application des directives et règlements sur les importations européennes, la garantie du revenu vital pour les producteurs, les plans massifs d’agro-foresterie déployés à l’échelle de la Côte d’Ivoire, les risques sanitaires sur les cultures, mais aussi la reconnaissance essentielle et le soutien nécessaire aux initiatives de commerce équitable qui concernent aujourd’hui 25% de la production de cacao de Côte d’Ivoire et qui, bien trop souvent, ne trouve pas de marchés faute de demande.
Mercredi 16 avril nous nous sommes rendus à Grogouya📍pour rencontrer la Coopérative en commerce équitable de cacao EcaKoog. Avec plus de 10 704 producteurs, elle assure le versement des primes aux producteurs, les certifications (fairtrade, rainforest alliance, et agriculture biologique), la traçabilité des parcelles (pour lutter contre la déforestation); la commercialisation et la recherche de nouveaux marchés pour assurer que ces productions de qualité puissent garantir des débouchés pour les producteurs locaux. C’est un défi à l’heure où seulement 5% environ du chocolat vendu en France l’est sous la forme du commerce équitable ! La coopérative finance aussi des forages d’eau, l’ouverture de comptes bancaires pour 1711 producteurs, l’ouverture de 3 classes d’école, la fourniture de kits scolaires, et le développement de l’autonomie des femmes paysannes, par l’acquisition de terres, la formation au leadership et au management.
La rencontre s’est poursuivie par une visite de la plantation de cacaoyers en agroforesterie, où nous avons pu découvrir la culture et la récolte de ces cabosses qui sont à la base de toute la fabrication du chocolat.
Puis nous nous sommes rendus à Divo📍pour rencontrer la Coop-CA Scoopradi qui est la société coopérative des producteurs de la ville. Grâce aux prix et à la prime commerce équitable de par son agrément fairtrade, la coopérative a, ces dernières années, pu investir dans une nouvelle école et une cantine pour les enfants de Divo, ainsi qu’un centre de santé, l’amélioration du système de pompes, mais également la recherche et le développement de produits de traitement bio et d’engrais verts pour assurer une production durable sur les plantations de café et de cacao qu’elle assure. Merci pour leur accueil précieux !
Jeudi 17 avril, nous nous sommes rendus à Agboville📍pour rencontrer la SCINPA, Société Coopérative Ivoirienne de Négoce des Produits Agricoles. Il s’agit d’une des rares unités de transformation des fèves de cacao ivoiriennes implantées sur place. La SCINPA transforme en beurre de cacao, en poudre et en chocolat certifié commerce équitable directement sur place ce qui garantit un meilleur partage de la valeur. Puis nous nous rendions auprès de la plantation de bananes en commerce équitable Jean Églin, 3ème société productrice de bananes en Côte d’Ivoire pour une visite suivie d’échanges avec la direction générale.
Nous y avons découvert quelques techniques pour produire des bananes avec le moins d’intrants possibles malgré les risques sanitaires dantesques qui reposent aujourd’hui sur la filière banane à travers le monde, du fait du développement de la fusariose. Ici, ce sont 2500 salariés qui œuvrent quotidiennement dont 33% de femmes. L’entreprise recherche des marchés de niche permettant de garantir des récoltes rémunératrices, d’assurer le respect des normes environnementales pour des produits d’une grande qualité. Cependant le marché est trop limité, seulement 12% du marché français est en équitable… Le juste échange, assurant des droits et surtout des revenus aux agriculteurs et agricultrices de notre pays, ne doit pas rester anecdotique : il doit être au cœur de nos politiques publiques !
Vendredi 18 avril, de retour à Abidjan📍 nous avons rencontré la direction générale de lutte contre la pauvreté et l’entreprise sociale Abewé, copilote du Pôle Jeun’ESS GSEF (Global Forum for Social and Solidarity Economy) en Afrique.
Puis nous avons eu l’honneur de rencontrer l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Monsieur Jean Christophe Belliard ainsi que l’ambassadrice de l’Union Européenne Francesca Di Mauro ainsi que des représentants de l’AFD, du CIRAD et de l’ONG Nitidae. Le but était d’échanger sur le revenu vital pour les producteurs, sur la lutte contre la déforestation et l’adaptation au changement climatique et la lutte contre les maladies ravageuses pour les cultures. Nous sommes aussi revenus sur les impacts des directives européennes Déforestation et Devoir de vigilance sur les producteur ivoiriens et avons discuté des pistes pour une prise en charge d’une partie des coûts de mise en conformité.
Aujourd’hui, les parlementaires et le Gouvernement Ivoirien planchent sur la reconnaissance du commerce équitable dans une future loi ivoirienne sur l’Economie Sociale et Solidaire, préalable à une fiscalité tenant compte des services sociaux et environnementaux rendus par 25 % du cacao certifié Fairtrade et l’ensemble des filières équitables ivoiriennes (bananes, noix de cajou, café…). Nous serons bien évidemment à leurs côtés : en Afrique de l’Ouest, comme en Europe, pour une juste rémunération des agriculteurs et agricultrices !
Encore un immense merci à l’équipe de Max Havelaar France pour l’organisation de cette délégation et pour leur professionnalisme ! Un immense merci également à l’ensemble des acteurs rencontrés et pour leur accueil chaleureux.
On continue !
Un dernier dimanche de pause parlementaire dans la Drôme
De retour dans la Drôme ce week-end, je me suis rendue dimanche à Beaufort-sur-Gervanne📍 où j’ai eu l’honneur de participer à la cérémonie du souvenir dédiée aux maquisards de la Compagnie MORIN, à l’occasion du 81ᵉ anniversaire de sa création. Nous avons rendu hommage à ces hommes qui ont pris tous les risques pour notre liberté. Fondée dans la vallée de la Gervanne, la Compagnie MORIN, 9ᵉ Compagnie de l’Armée Secrète du 2ᵉ Bataillon Centre-Drôme, fut un acteur essentiel de la Résistance, participant activement à la libération de Saint-Marcel-lès-Valence📍et de Valence📍 en août 1944. « Le bourreau tue toujours deux fois, la seconde par l’oubli », disait Elie Wiesel. C’est pourquoi nous devons continuer à honorer ces héros, connus ou anonymes, qui ont offert leur jeunesse et parfois leur vie pour que nous puissions vivre libres.
Puis, j’ai eu le plaisir, comme chaque année, de participer à l’événement « De Fermes en Fermes » organisé par le réseau CIVAM, un rendez-vous annuel incontournable pour découvrir le travail de nos agricultrices et agriculteurs. À travers des visites, des échanges et des dégustations, cet événement met à l’honneur celles et ceux qui font vivre nos campagnes en défendant une agriculture paysanne, durable et de qualité. C’est une immense fierté pour moi de voir la Drôme, terre pionnière du bio et du circuit court, porter haut ces valeurs d’excellence, de respect de la nature et de lien humain.
Direction Suze📍 pour une première visite à la Ferme de Saint Pancrace aux côtés de Juliette Chadwick. Après plusieurs années à travailler en tant que salariée agricole, elle a réalisé son rêve en reprenant cette ferme en élevage caprin. Vous pouvez retrouver ses produits (fromages et yaourts) sur le marché de Beaufort-sur-Gervanne📍 et directement à la ferme. Un immense bravo à elle !
Puis je me suis rendue à Egluy-Escoulin📍à la ferme Rosa Camina tenue par Noémie Balz, paysanne herboriste. Sur 1 hectare, elle cultive un trentaine de plantes à parfum médicinales et aromatiques. Récoltées à la main, ces dernières sont ensuite séchées pour la confection de tisanes et herbes ou distillées pour la production d’hydrolats et huiles essentielles. Le tout en agriculture biologique ! Une très belle continuation également.
Mes prochaines permanences parlementaires
Voilà le calendrier de mes prochaines permanences parlementaires décentralisées ! Notez les dates et n’hésitez pas à prendre rendez-vous (créneau de 20 minutes) pour que nous nous rencontrions et que je puisse vous accompagner au mieux : ATTENTION : Vendredi 16 mai la permanence de Séderon est annulée et sera reportée à une date ultérieure.
👉 Vendredi 23 mai de 10h00 à 12h00 à Montélier📍
👉 Vendredi 13 juin de 10h00 à 12h00 à Bourdeaux📍
👉 Vendredi 20 juin de 9h30 à 11h30 à Crest📍
👉 Vendredi 27 juin de 10h00 à 12h00 à Luc-en-Diois📍
👉 Vendredi 04 juillet de 10h30 à 12h30 à Buis-les-Baronnies📍
👉 Vendredi 11 juillet de 10h30 à 12h30 à Vassieux-en-Vercors📍
👉 Vendredi 18 juillet de 10h00 à 12h00 à Saint-Paul-Trois-Châteaux📍
👉 Vendredi 25 juillet de 10h00 à 12h00 à Saint-Jean-en-Royans📍
Pour prendre rendez-vous, veuillez nous écrire à
marie.pochon@assemblee-nationale.fr ou nous appeler au 06 65 82 25 99. J’ai hâte de vous rencontrer ! De nouvelles dates arrivent bien vite pour la fin du premier semestre !
L’agenda de la semaine 🗓️
Cette (courte) semaine à Paris📍, je reprends mon travail parlementaire sur de nombreux sujets essentiels !
Ce lundi, je participais à la projection-débat du documentaire « Leurs champs du cœur » de Mickaël Denis à l’Assemblée nationale, un moment important pour parler du monde agricole et des solidarités rurales. Mardi, après une réunion du groupe de travail Développement Durable et une réunion de mon groupe à l’Assemblée, j’interrogeais le lors de la séance de QOSD (Questions orales sans débat) au Gouvernement, et entre les QAG et les réunions diverses et variées, je rencontrerai le réseau FREDON AURA sur la question des maladies sur les végétaux et les enjeux de santé des plantes notamment en agriculture, puis l’UNAF, le syndicat national des apiculteurs français. Mercredi, après l’examen en commission des affaires culturelles, je participerai à la réunion du groupe de travail transpartisan sur les déserts médicaux, ainsi qu’aux débats en séance sur le PJL simplification, avant de vous donner rendez-vous, à 19h30, à la table ronde organisée par le journal Fakir à la Bourse du Travail : « Gilets jaunes, banlieues et écolos : comment allier les classes et les cœurs ? »
Ce 1er mai, journée internationale de mobilisation pour les droits des travailleurs et des travailleuses, je vous souhaite à toutes et tous de vous mobiliser en nombre pour défendre les droits essentiels du travail, conquis de haute lutte, et qu’il nous faut toujours défendre !
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