Pour ce 128e Journal de Bord, c’est Lancelot, qui était en stage de M1 avec moi pendant quatre mois, qui vous écrit son éditorial. Merci infiniment Lancelot pour ton stage et tout ce que tu as fait à nos côtés !
“Je voudrais avec cet éditorial vous faire voyager, voyager au cœur de ce coin de l’hexagone où vivre et travailler au pays, n’est pas une ambition mais un acte de foi. Vous faire voyager en Haute-Savoie, vers cette troisième ville la plus inégalitaire de France où je suis né, à Annemasse📍, dans ce territoire riche parmi les riches : le genevois français. Un coin du Pays dans lequel la majorité de nos concitoyens traversent en Suisse, chaque jour, pour y obtenir un salaire 2,7 fois plus élevé, tandis que pour d’autres la frontière demeure un horizon, inatteignable, inimaginable : par manque de moyens ou de souplesse, par sincère envie de Vivre et Travailler au Pays.
C’est de là que je viens, de ce “petit” village de Neydens📍, de ce territoire dont on dit toujours qu’il est un dortoir, où faire village, ensemble, est un pari politique autrement ambitieux pour concilier anciens et néo’, frontaliers et grande précarité…
Et je dois dire que vous, en Drôme, dans cette belle (et très grande) 3ème circonscription vous savez le faire, et vous m’avez tant appris pendant ces 4 mois de stage.
Tant appris sur ce que veut dire concrètement notre devise républicaine, vous tous : élus, associations, travailleurs, bénévoles qui la faîtes vivre, dans vos fermes, vos crèches, vos casernes, vos projets d’école ou d’entrepreneuriat au service de quelque chose qui nous dépasse, au service du bien commun et de l’intérêt général.
Je dois vous dire aussi la chance que vous avez d’être représentés, à l’Assemblée Nationale, par une députée qui tient la campagne non pas comme un objet de fantasmes, mais comme une ambition, un espoir, un projet politique chevillé au corps co-construit avec vous et à votre écoute : sur le terrain, dans la réponse à vos sollicitations, dans vos projets et dans vos initiatives, en vous redonnant votre pleine parole, à travers les doléances.
Et je voulais saluer tous vos encouragements, vos mots d’espoir, chacune de vos félicitations, qui donnent du baume au cœur et permettent de lutter, encore. Parce que derrière Marie Pochon, de la Drôme à Paris, c’est aussi toute une équipe, soudée, dynamique et (très) drôle, qui a à cœur de vous accompagner et de porter des convictions communes pour la nation toute entière.
Parce que je pourrai en dire encore beaucoup de tout ce que vous faites de beau chez vous, je vais m’arrêter en concluant sur ces quelques notes de notre hymne local, par chez moi, Les Allobroges : « Je te salue, ô terre hospitalière, où le malheur trouvera protection […] Dans vos vertes campagnes, Accordez-moi toujours asile et sûreté, Car j’aime à respirer l’air pur de vos montagnes, Je suis la Liberté ! La Liberté ! »
Au plaisir de vous revoir.
Lancelot Forestier »
Merci infiniment Lancelot !
Quant à moi, je voulais revenir sur cette estive sur laquelle nous sommes allées, avec Marine Tondelier, en début de semaine dernière.
Marcher, se taire, écouter. Trop peu de responsables politiques imaginent devoir le faire. Le temps est aux grands discours, aux bons mots, pour de bien petits destins et de mauvaises idées. Peu importe : il faut occuper du temps d’antenne, parler de ce qu’on ne connaît pas, utiliser des phrases choc, c’est sûr, ainsi on nous réinvitera dans les matinales. Les gens dans tout ça, leurs vies, peu importent : la politique ne devient alors qu’un jeu de destins personnels qui s’entrechoquent jusqu’à obtenir le pouvoir, quitte à ne savoir qu’en faire.
Marcher, se taire, écouter. Trop peu de responsables politiques imaginent devoir le faire. Et même quand on est persuadé que notre projet se tient d’un bout à l’autre, même quand on y croit du fond de son cœur, la politique, et encore plus l’écologie, ne devraient jamais se faire sans les gens, sans ceux qui travaillent, sans ceux qui étudient, sans ceux qui souffrent parfois, à qui on prête tant d’a-prioris, sans jamais les avoir rencontrés.
Là bas, sur les hauts plateaux du Vercors, avec Marine Tondelier, Secrétaire Nationale des Écologistes, bien sûr qu’on a parlé du loup, de ses attaques qui mettent à mal des troupeaux entiers, de l’angoisse de chaque heure, jour et nuit qui passent, des nuits sans sommeil, de l’attaque qui remet tout en question, du poids des chiens de protection, des randonneurs inattentifs, de cette économie montagnarde et rurale qui pâtit de tant d’idées reçues.
Nous avons parlé, aussi, du juste revenu des éleveurs, de la galère des abattoirs qui ferment, des baisses des prix exigées des transformateurs, de la transmission des fermes, de la gestion du foncier, de la cohabitation avec d’autres activités de montagne, de la sécheresse, des forêts qui dépérissent, d’une concurrence toujours plus déloyale. On a posé mille questions, parfois idiotes ou naïves sans nul doute, ni l’une ni l’autre n’avons grandi au rythme de la transhumance et de l’estive : et si nous échangeons régulièrement avec des éleveurs pastoraux, c’est autre chose que de le faire là-haut, dans cette cabane loin de tout, où seuls les aboiements des chiens et les sonnailles des brebis brisent le silence de la nuit noire.
De tous ces échanges, de cette courte immersion dans le quotidien d’éleveurs en estive, nous essaierons, de la place où nous sommes, d’en faire bon usage, avec comme ligne de mire la protection des éleveurs pastoraux et du vivre ensemble, dans le respect des écosystèmes, sur nos territoires de montagne. Merci aux éleveurs concernés de nous avoir accueillies.
Le combat de la semaine : Se souvenir, encore et toujours
Cette semaine était une semaine de commémoration, et de mémoire. Démarrée à Vassieux📍 ce lundi 21 juillet, en présence de Madame la Ministre chargée de la ruralité, continuée le 25 juillet à La Chapelle-en-Vercors📍, le 26 juillet à Saint-Nazaire-en-Royans📍, et le dimanche 27 juillet à Gigors-et-Lozeron📍.
Tous des villages martyrs.
Des noms qui résonnent dans le silence, « morts pour la France », parfois à quelques mois d’âge. Parfois des combattants, souvent de simples habitants, massacrés aux quatre coins du maquis. Massacrés car ils résistaient, massacrés car quelques jours auparavant, s’était rétablie, au pays de la Liberté qu’était alors le Vercors, la République.
Comme chaque année, nous étions présents en nombre, pour nous rappeler, pour transmettre, pour ne jamais recommencer, à Vassieux-en-Vercors📍. Après la commémoration, et auprès des élu-es du Vercors et de Madame la Ministre, nous avons pu, ensemble, visiter l’exposition sur les fonctionnaires remarquables de la Drôme, qui ont refusé le joug nazi avec un immense courage.
Comme chaque année, nous étions présents aux côtés de nombreux élus et citoyens du territoire pour commémorer l’histoire terrible des fusillés de La-Chapelle-en-Vercors📍.
“Aujourd’hui, ce ne sont plus les bombes qui menacent, mais précisément l’usure du temps, qui abîme les pierres et emporte heureusement les grandes rancœurs mais aussi les derniers témoins, et avec eux les grandes promesses que nous nous étions faites. Celle d’une Europe en paix, libre et démocratique. Celle d’un nouvel ordre mondial de coopération, de solidarité, de fraternité.
Celle d’une République universelle, une et indivisible, qui protège et reconnaît tous ses enfants peu importe leurs origines, leur religion ou leur condition sociale.”
Voilà les promesses que nous devons aujourd’hui encore tenir à nos anciens. Je le rappelais également à la cérémonie de Saint-Nazaire-en-Royans📍, où il y a 81 ans, 46 résistants furent jugés par la caricature de cour martiale instituée par les nazis sur la commune.
Se souvenir aujourd’hui c’est un acte très concret : “Pourquoi laisse-t’on alors aujourd’hui dérouler des atteintes à notre État de droit, des remises en cause de l’indépendance de notre Justice, des défilés et des saluts néo-nazis dans nos rues ; pourquoi laisse t’on prospérer des discours de haine parlant de certains de nos concitoyens comme des ennemis de l’intérieur ? Pourquoi laisse t-on, aux confins de l’Europe et de la Méditerranée, périr sans aide et sans fraternité nos frères et sœurs d’humanité ?”
Enfin, ce dimanche, j’étais à Gigors–et-Lozeron📍, où là aussi, il y a 81 ans, les troupes nazies ont rencontré la Résistance. “Elle n’avait pas de gros blindés, ou d’auto-mitrailleuses.
Cette résistance, c’était celle de la camaraderie et de la fraternité, c’était celle des valeurs républicaines attachées au corps et l’espoir d’une vie et d’une France libre harnachées au cœur. Cette résistance, c’était la résistance drômoise, la résistance française.”
Merci infiniment aux porteurs de mémoire, aux élu-es, aux porte-drapeaux, aux familles, à tou-tes celles et ceux qui font vivre cette mémoire au quotidien. Que vivent les nouvelles aubes, que vivent les promesses que nous tenons à nos anciens et à nous-mêmes, que vive la Drôme, que vive la Résistance et bien sûr, que Vive la République !
La bonne nouvelle de la semaine : la France reconnaîtra un État Palestinien
Ce jour où la Palestine sera reconnue.
Enfin.
La reconnaissance de l’État de Palestine est la consécration d’une réalité intangible : les Palestiniens, à l’égale dignité de tous les peuples du monde, ont droit à l’autodétermination. Cette déclaration vient reconnaître l’intangibilité et l’imprescriptibilité des droits de ce peuple sur la terre de Palestine. Cette reconnaissance doit se faire sur l’entièreté du territoire délimité par les frontières de 1967. Cette décision (enfin) est historique mais aujourd’hui elle ressemble à une décision quasi post-mortem.
Néanmoins, peut être qu’au milieu de ce cimetière immense dans lequel gisait notre humanité toute entière, cette décision permet une lueur d’espoir.
L’évènement de la semaine : le Tour de France est passé dans la Drôme !
Mercredi, on célébrait le passage du Tour de France 🚲 dans toute la Drôme après l’épreuve du Mont Ventoux !
Je les encourageais pour ma part à Montmeyran📍, aux côtés des enfants du Secours Populaire que j’ai rencontrés en amont et qui ne peuvent, très souvent, pas partir en vacances. Grâce aux bénévoles et à la commune de Montmeyran, en cette journée très particulière, ils ont pu profiter du passage du tour pour apprendre à faire du BMX, avant de profiter, toutes et tous ensemble, du passage (à vitesse éclair ;-)) des coureurs.
Merci à toutes celles et ceux qui m’ont envoyé des vidéos du passage du Tour dans leur village, des moments de joie et de retrouvailles qu’il a généré, de la fête et de la joie que de célébrer les coureurs cyclistes du monde entier dans notre Drôme chérie 💚
La pétition de la semaine : 2 millions contre la loi Duplomb !
Alors que ma tribune revenant sur le vote de la Loi Duplomb au Parlement était publiée dans le Journal du Diois, dès le lendemain, une pétition était lancée pour abroger cette loi, adoptée sans débat, cette loi dangereuse pour notre agriculture, notre santé et notre environnement.
Nous continuerons de demander une deuxième lecture dans l’hémicycle, qui puisse être nourrie du débat démocratique dont nous avons tant besoin sur ces enjeux, et de la recherche scientifique. Soyons encore nombreuses et nombreux à signer.
Deux millions.
Nous sommes deux millions, un adulte sur vingt, à avoir signé la pétition proposée par une jeune étudiante. Non pas comme une attaque à nos agriculteurs et agricultrices. Mais comme justement, un plein soutien à celles et ceux qui essaient, qui galèrent, qui n’arrivent pas à vivre de leur travail, qui innovent, qui s’adaptent, qui s’installent, qui transmettent, qui produisent aujourd’hui tout en assurant qu’on puisse encore produire demain, qui réussissent , qui sont fiers de leur métier.
Pour elles et eux, nous signons, en disant que nous ne voulons pas importer un modèle qui n’est pas le nôtre dans notre pays. Nous ne voulons pas de fermes immenses sans agriculteurs, de l’endettement qui s’accroît, de la course à la surface et au rendement au détriment des prix agricoles, nous ne voulons pas que nos fermes familiales soient mises en compétition avec des fermes de 10 000 ha ailleurs dans le monde.
Nous voulons que chaque petit français puisse se nourrir sainement, localement. Nous voulons protéger notre souveraineté, qui n’est pas notre capacité à toujours plus exporter, mais au contraire, d’assurer le plus grande autonomie et l’indépendance possible de nos fermes, sans que notre modèle n’ait à financer l’effort de guerre Russe.
Nous voulons protéger les productions, les sols, la biodiversité, les agriculteurs-rices, les consommateurs-rices, parce que les politiques publiques devraient toujours viser à protéger la santé humaine.
Merci à toutes celles et ceux qui ont signé et qui continuent à exiger un débat transparent et scientifiquement fondé sur ce sujet essentiel. On continue.
Photo et œuvre de Joanie Lemercier, sur le si beau synclinal de Saoû📍
Une semaine dans la Drôme
Entre deux cérémonies, une estive, et un formidable séminaire d’équipe, mercredi soir, j’avais le plaisir de danser et de passer une partie de la soirée, avec toute mon équipe à La locomotive – Gare insolite de Saillans📍 pour écouter la Fanfare Olaïtan, brass band du Bénin qui s’inspire de la culture du vodoun, des cultures voisines et contemporaines pour créer une musique multiculturelle accessible à tous.
J’étais particulièrement émue car moi et mon équipe avons particulièrement œuvré pour que tous les membres de la Fanfare puissent obtenir un visa temporaire (!!) afin qu’ils puissent faire leur tournée partout en France et en Europe, auprès du Ministère de l’Intérieur et des Affaires Étrangères.
Bravo à eux pour leur détermination à faire vivre leur musique sur tous les continents, leur talent et cette joie qu’ils nous ont transmis le temps d’une soirée. Il est anormal que toutes ces démarches soient si difficiles !
Vendredi, après la cérémonie à La Chapelle-en-Vercors📍, je me rendais à Peyrus📍, où j’ai pu visiter leur micro-centrale hydroélectrique.
Un projet qui rapporte à l’équipe municipale plus que ce qu’ils avaient prévu, qui s’inscrit dans la longue histoire industrielle de ce beau village et qui montre que oui, chez nous, les élus tiennent la campagne.
Ensuite, je me rendais au Marché des Roussets, à Saint-Jean-en-Royans📍où les paysans côtoient les chanteurs, les éleveurs discutent avec les danseurs, les musiques égayent les courses de celles et ceux qui viennent tout au bout de la route rendre visite à ces maraîchers, apiculteurs, éleveurs de chèvres, sorbetiers qui font vivre l’activité agricole du Royans.
Tout ce beau monde est installé là depuis 2014 comme colocataires et co-gestionnaires des lieux dans l’optique de faire vivre la solidarité et l’entraide paysanne. C’est d’ailleurs le nom de leur groupe de maraîchers « L’entraide » dans lequel chacun offre un peu de son temps pour aider son voisin dans ses gros chantiers.
Samedi, je me rendais à Valdrôme📍à la rencontre de son maire Jean Aramburu, du maire de Saint-Dizier-en-Diois📍Robert Delage et du Président de la Communauté de Communes du Diois, Alain Matheron à l’auberge de Valdrôme.
Un magnifique lieu, propriété de la commune qui permet d’héberger, de restaurer et de faire se rencontrer tous les habitants du village et d’ailleurs qui viennent chercher une table chaleureuse qui travaille avec des produits bio et locaux.
Puis je rencontrais Jean Jaadi, éleveur bovin à Saint-Dizier-en-Diois 📍qui est aussi forestier et « un peu » adjoint au maire de la commune ! Ici, dans le haut-diois, le handicap naturel ils connaissent et M.Jaadi sait faire avec, avec ses 17 vaches aubracs en bio, avec son activité de bûcheron à pied. On a échangé sur énormément de sujets notamment sur la juste rémunération agricole, sur les inquiétudes par rapport à l’état de nos forêts ou à la Dermatose Nodulaire Contagieuse qui gagne chaque jour du terrain.
Il m’a fait part de son manque d’accompagnement et de son souhait, son esprit, sa volonté du collectif, cette même volonté qu’il met en œuvre à travers l’abattoir paysan du Diois, un outil essentiel pour notre territoire qui fait office d’exception dans le paysage agricole de notre pays.
Alors merci, merci à lui pour son temps et pour ses multiples engagements, merci de faire vivre nos campagnes et d’une si belle manière ! Je me tiendrai à ses côtés comme aux côtés d’autres pour soutenir ces superbes initiatives 🥰
Puis je me rendais à la MILPA, la superbe épicerie du village de Luc-en-diois📍avec 3 associés-salariés en SCOP qui ont bénéficié du fonds « villages vivants » pour racheter ce local mais aussi tout ce qui se trouve au dessus, qui ont été transformés en bureau pour deux sociologues, en cabinet de médecine et très bientôt en habitat à loyer faible ! Tout ça juste au-dessus d’une épicerie bio avec 40% de produits locaux qui souhaiterait surtout devenir une épicerie solidaire, avec des prix différenciés pour donner accès à l’alimentation de qualité pour tout le monde, en favorisant la mixité sociale.
Une très belle réalisation qui rend fière, qui rend fière de voir que nos cœurs de villages peuvent rester vivants et attractifs grâce à des gens qui portent ces projets à bout de bras. Merci à elles et à eux !
Je terminais cette journée du samedi de retour à Valdrôme📍 qui me reçevait, moi et près de 90 habitant-es, dans son temple pour un spectacle-concert retraçant les évènements de 1939-1945 dans cette petite commune du haut-diois.
Quelle beauté, quelle émotion, entre la lecture des lettres des résistants du village, les chansons de cette France libre qui s’est soulevée contre la haine, l’exclusion et le repli sur soi : du déserteur de Boris Vian, jusqu’au temps des cerises, en passant évidemment par le chant des partisans.
Un spectacle d’une troupe exclusivement composée de femmes (et cela veut dire quelque chose 🥰) qui fait écho à l’incroyable exposition montée de toute pièce par Les Amis de Valdrôme qui ont fait un travail de recherche impressionnant pour récupérer ces précieux bouts d’histoire de leur village et les témoignages encore poignants et douloureux d’une période que, grâce à eux, l’on n’oubliera jamais.
Merci mille fois !
Enfin, dimanche, après la cérémonie à Gigors-et-Lozeron📍, et avant l’ouverture de Jazz à Crest le soir, je me rendais à Montvendre📍pour la Fête des Moissons en l’honneur de ce temps si particulier et si crucial pour nos agriculteurs. L’occasion de pouvoir échanger, transmettre et partager, autour de matériels agricoles d’antan si bien restaurés et de ce que nous ont transmis nos anciens; l’occasion également de voir à quel point l’agriculture a évolué en quelques dizaines d’années !
Ce n’est qu’un juste tribut pour celles et ceux qui chaque jour donnent de leur force de travail, de leur temps de loisir et de leur temps familial pour nous nourrir, entretenir nos paysages, pour faire vivre ce petit pays, merci.
L’agenda de la semaine 🗓️
Lundi, je participais à la cérémonie du 81ème anniversaire des Fusillés de la Luire et du Pont des Oules à Saint-Agnan-en-Vercors📍puis j’ai déjeuné à la superbe auberge du village avant de rencontrer l’association Graines d’éleveurs à La Chapelle-en-Vercors📍.
Mardi, je visitais l’Entreprise à But d’Emploi Val d’Emploi dans le cadre du dispositif Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée à Livron📍 puis j’animais ma dernière réunion d’équipe avant des vacances bien méritées.
Samedi, enfin, j’aurai le plaisir d’inaugurer le festival Arts et Vignes à Châtillon-en-Diois📍 !
Je vous enverrai avant la fin de la semaine le dernier journal de bord de cette année scolaire, avant de vous retrouver en septembre. Très belle semaine à toutes et tous !
Au plaisir de vous (re)voir,